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Compte-rendu: Bibcamp 2011
Workshop "Bibcamp 2011" du 15 janvier 2011 à Angers (France)
Notes en vrac de TG, mise au net en cours.
Bibliothèque numérique:
(cf Arnaud Lelache AFI Opac 2.0)
Difficulté de définir ce qu'est la "bib numérique". on part plutôt sur contenu numérisé.
Projet "bib num" Rennes2 -> faciliter l'accès à un fonds particulier sur lequel voulaient travailler les chercheurs. Car fonds réparti entre deux lieux et difficiles d'accès. Donc, projet de numérisation. Ca c'est fait. Mais la vraie question est autour de quel service souhaitons-nous proposer autour de cela. Ils aimeraient pex que les utilisateurs contribuent au contenu.
http://bibnum.univ-rennes2.fr/
utilisent http://omeka.org/ -> CMS + gestion de contenu num, axé sur contribution de contenu par les usagers
Comment valoriser? Exemples
- Europeana -> exposition à partir de documents numériser
En permettant la réutilisation du contenu, on facilite la valorisation. Exemple, outil d'exportation d'un livre numérisé de gallica ("lecteur exportable")
les bibsnum pourraient utiliser les méthodes d'édition numérique pour créer nouveaux usages sur tablettes pex. Internet Archive utilise OPDS pour publier des epubs. Via stanza.
bibnum peut devenir média social
A l'inverse, on crée des bibnums sur les réseaux sociaux, ex exportation de photos+documents sur Flickr, etc. Ex: http://www.flickr.com/photos/bibliothequedetoulouse/
pas forcément attendre passivement que le contenu soit réutiliser, essayer de ne pas rester isolé, pex mettre en lien les docs avec wikipedia (lien vers l'auteur), ça crée du trafic et encourage ptet la réutilisation du contenu.
Pas vraiment de réflexion sur le coût de la numérisation. Il faut compter 0.50€ la page en externalisant.
Rennes2 a lancé le projet sans trop réfléchir. Si on fait un GT, ça discute, ça discute et ça ne va nulle part. Bon, dans ce cas ça marche car produit fini est bien. Sinon, dangereux.
Le mot "politique documentaire" jette un froid… l'impression qu'il y a décalage entre poldoc et nouveaux services qui vont bien
Rien à voir mais check script Greasemonkey St-Naz pour enrichir OPAC: http://userscripts.org/scripts/show/94622
Site web
--> ex Bordeaux 3, n'a plus de site propre à la BU mais gèrent qqs pages en s'intégrant dans site de l'institution. Problème, on risque de perdre la main. Est-ce qu'ils l'ont fait pour des questions d'outils ou c'est une vrai désir?
Usagers utilisent peu leur messagerie institutionnelle... Facebook prend le dessus. Faut-il suivre le mouvement?
Nicomo: le prob, c'est qu'une insitution choisit souvent un outil axé communication (pages assez figées), donc difficile d'intégrer des fonctionnalités. L'indépendance se justifie uniquement si la BU a du personnel derrière pour produire du contenu/des services.
Nice: l'uni a choisi Jahia. La BU a investi bcp d'énergie pour s'adapter. Maintenant l'uni migre vers Plone.... donc finalement, ils auraient dû jouer solo. Identité de la BU importante. On doit s'intégrer dans l'institution mais ne pas disparaître.
le web c'est pas que de la technique, c'est avant tout une question politique. Qu'est-ce que je veux dire? Après on discute au niveau technique.
Certains établissements ont
Est-ce qu'il faudrait lancer un projet de CMS extra pour les bibliothèques? Plateforme dédiée aux bis.
Lancer une communauté de développement pour les big? Non car les besoins sont très différents. Par contre, il existe des "packs" spécialisés pour un type de public. Exemple Drupal pour les biblios.
+ gérer une communauté du genre
Rennes2 abonné à libguides, CMS pour faire des guides. En principe, ne pas trop se focaliser sur le contenu "texte". En fait, on doit faire un mashup des différents services. Du coup, le site est dynamique sans qu'il soit nécessaire de produire constamment du contenu (pas nécessaire!!).
Attention au vocabulaire utiliser! On a trop tendance à utiliser le jargon de big, alors qu'il faut penser utilisateur. Faut-il encore parler de catalogue. Aux USA, certaines big n'hésitent pas à utiliser des mots simples, book et pas catalogue, etc.
Idem, il faut gérer les détais pour offrir une certaine cohérence, il y a encore bcp d'OPAC (qui s'appellent toujours OPAC du reste…) d'où il n'est pas possible de remonter vers le site de la bib.
Clermont-Ferrand: chaque section a son mini-site. Réseau disciplinaire, une page par discipline ne correspond pas à une entité physique. Avant ça, il y a un portail commun qui est géré par équipe bibnum.
Nicomo: c'est bien d'utiliser des focs groups au départ, mais il faut ensuite analyser constamment le stars, faire évoluer le site web.
Il faut oser faire le choix politique, le site web est un service constant, ça n'a pas un début et une fin. Dans tous les cas il faut du monde derrière.
Souvent un problème de management. Difficile de trouver équilibre entre service dédié et implication de tout le monde. L'avantage d'une équipe dédiée: on va de l'avant, on peut aller vite, dégager du temps pour des projets de fonds (nicomo). L'avantage d'une implication de tt le monde, on a le retour qualitatif via le service au public + l'info provenant des créateurs d'info.
Dans la relation avec l'utilisateur, ne pas négliger le lien vers des personnes, avec des liens tout simples comme email. Style subject librarians comme aux states. On peut "cacher" un peu la personne si c'est nécessaire, exemple http://mediatheque.skema.edu/index.php?id=rub03
Chaque nouveau service physique doit avoir un pendant web.
cf Louis Klee de Nice
cf Julien Sicot de Rennes2
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- Faut-il avoir un site web et pourquoi avoir un site ?
Point de départ évident pour toute question pratique
- Un site web, c’est quoi ?
site web bib =
- site de l'institution
- bib = bâtiment (heures d'ouverture, etc)
- bib = service (guichets, prestations, contacts, etc)
- bib = institution (infos liées au fonctionnement, histoire, publications, staff, etc.)
- portail d'accès à la doc
- lien vers l'opac ou discovery tool
- liens vers les BDD, périodiques, etc. (devraient être intégrées dans l'OPAC?)
- autres points d'accès à la doc (nouveautés, listes de lecture, listes thématiques, etc.)
---> à mon avis souvent très disparate, OPAC séparé du reste. Est-il envisageable de tout présenter dans un même outil?
- Un site web, c’est qui ? Quel rôle pour les professionnels, quelle place pour les usagers ?
Professionnaliser l'info le plus possible. Etre réactif et cohérent --> personnel dédié. Impliquer les parties concernées, savoir cadrer les trop enthousiastes... et ne pas forcer les non-convaincus. Souvent difficile car personnes en charge pas toujours d'accord.
Je ne crois pas trop à la transformation du site web d'une bib en plate-forme d'échange... il y en a déjà beaucoup ailleurs. Site web -> vecteur d'info one-way. Pour le reste, utiliser les canaux existants, et bien les utiliser. Faire le lien depuis le site web, évidemment: ex lien vers page facebook, affichage des derniers messages, flux twitter, etc.
- Éclatement du site web ? Quelle cohérence de l’identité ?
Lien vers l'OPAC plus ou moins bien intégré ... on peut discuter des heures entre la différence du site web et de l'opac, à mon sens les usagers entendent que ce soit la même chose. Exemple extrême: la page google.com est centrée sur le service rendu par la société, pas les infos sur celle-ci (mais elles y sont).
Attention si changement de logo, de style (ex catalogue collectif, etc.) -> perturbe l'usager
- Quelle site web pour quel usage (sites mobiles / site complet ?)
Réfléchir sur les infos les plus relevantes pour appli mobile (localisation services, heures d'ouverture + accès au catalogue)
- Mutualisation de sections entre bibliothèques ? (formation documentaire par exemple)
+ tout ce que j'ai oublié
D'un point de vue pratique il est demandé de live twitter les ateliers, je ne lance pas d'appel à contribution sur ce point, vu les inscrits je ne doute pas qu'il y ait de problème pour cela.
En revanche il est aussi demandé de faire un compte rendu de l'atelier pour mise en ligne sur le blog de la journée, je lance donc un appel pour un (ou deux) volontaires qui souhaiteraient faire ce CR. L'équipe d'Angers s'occupera de la mise en ligne et du formattage. Afin de ne pas perdre de temps en début d'atelier merci au(x) volontaire(s) de répondre à ce mail pour se signaler.
Toujours dans l'optique d'optimiser l'heure que nous allons passer ensemble, si vous avez des éléments que vous aimeriez projeter (sites web / maquettes de site web / documents de synthèse / ...) envoyez moi un mail direct avec ces fichiers ou leur adresse afin que nous puissions les afficher facilement.
J'ai finalement été bien trop long, je vous remercie de votre attention et vous dis à demain pour de riches échanges.
Sylvain
Valoriser ses collections
silvere mercier -> bibliobsession.net
cf mindmap sur mindmeister
skema, musée de toulouse, mediatheque de metz -> présence sur facebook sous la forme de plusieurs avatars
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Pistes
• Que veut dire "valoriser ses collections" quand on trouve des critiques en quelques clics sur google ?
PHYSIQUE
Le papier/livre reste le médium de choix pendant quelques années encore, ne pas l'abandonner tout de suite, mettre en scène les collections pour
- "appâter le chaland"
- collections thématiques
- simplifier la vie de l'usager (ex étudiant en période d'examens - assez du "l'étudiant doit souffrir pour étudier")
- encourager la mutidisciplinarité
VIRTUEL
Donner quelques pistes dans le flot d'infos que représente le web (même si les usagers se perdent moins que les bibs tentent de le faire croire)
- suggérer ressources utiles, ciblées sur besoins particuliers (niveau d'étude, discipline, type de projet, financement de la recherche, etc.)
- mettre en valeur les ressources choisies par les bibliothécaires
- dialoguer avec les fournisseurs lorsque la présentation de leur outil est peu claire
- vérifier régulièrement l'usage réel des ressources
Dans les 2 cas
- essayer d'obtenir un retour sur ces opérations
- si ça ne marche pas, pourquoi
- ne pas hésiter à renoncer à des ressources si les usagers ne les utilisent pas malgré la mise en avant
- inversément,vérifier qu'une ressource peu utilisée était bien visible et facilement trouvable, sa présentation claire, etc.
• "Valoriser", domaine de prédilection des Bm et pas des BU ?
Non, toutes deux dans la même situation
• Valorisation, médiation, prescription, recommandation, même combat ?
Oui. L'accès à la doc elle-même est maintenant à portée de tous, moyennant équipement adéquat (matériel + connaissances). Bibliothèque plus vraiment nécessaire... par contre, elle peut jouer un rôle important dans la médiation, donner les connaissances nécessaires à appréhender la doc, aider les étudiants + chercheurs dans leur quotidien... souvent les "collections" répondent à leurs besoins
• Quel lien avec la veille documentaire ?
Avant tout connaître les sujets phares, savoir anticiper l'intérêt. Attention aux "bulles".
• Quels liens avec les services de référence en ligne ?
La valorisation doit viser en premier lieu les collègues chargés du guichet virtuel... c'est un public à traiter comme les autres, avec ses spécificités. Avantage: grand taux de retour (facile de dialoguer avec eux sur leurs besoins).
• La valorisation, un projet basé sur le volontariat des agents ? Qui valorise et comment, avec quelles compétences ?
Evident qu'il faut une implication personnelle. Je suis aussi resp de secteur, donc questions RH, ce qui m'amène à penser à cela (+ tout le monde fait du guichet cz nous). Difficile de forcer un bibliothécaire old school à montrer un peu d'entousiasthme pour la doc, par contre il a forcément un sujet qui le passionne, essayer d'exploiter cela. Clair que bib scientifique (pour BU) aura plus de facilité à connaître un sujet et orienter lecteur. Attention à ce que cette personne reste "à la page" (encourager la veille, participation aux conférences, lien avec le terrain). Mais bibs pur jus aussi des compétences. Parfois dans sujets connexes. Ne pas forcer mais susciter l'intérêt.
• Quelle présence en ligne pour s'exprimer ?
PULL
- Catalogue (old-school mais ça reste la base, et ils sont encore loin de ce qui est possible)
- Site web facile d'accès, listes de nouveautés, listes de lecture en rapport à l'actualité
- Accès centralisé aux ressources en ligne
PUSH
- Canaux de diffusion spécifiques aux publics: twitter, FB, nouveautés RSS
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